La gouache

L'application de la gouache couvre les traits de construction, ou le dessin initial elle est souvent le premier recours à la mise en couleur mais elle peut devenir très technique et permettre des résultats très artistiques.

Appliquée sur carton (comme ici) elle est aussi moins onéreuse pour un débutant.

Lavis gratté

Autre exotisme et autre technique pour cette "marine"

Le lavis bicolor de tons gris et rosés est en effet réhaussé par des grattages au stylet qui font ressortir de l'ombre le personnage et la falaise au soleil couchant.

Victor a noté que l'esquisse est faite à la chambre claire

La peinture à l'huile

Victor PETIT maîtrisait aussi bien la peinture à l'huile, tant sur toile que sur bois, tant à la brosse, comme ce jeune homme portant un toast, qu'au couteau comme pour cette scène bucolique.

Du croquis à la peinture

Vient un moment où le dessinateur est tenté de représenter la nature les objets comme il les perçoit, c'est à dire en couleur .

Nous avons ici un bel exemple du cheminement décliné ci-dessus, avec un sujet local , toujours proche de la maison familiale

La Roche St Gilles à Langres, non daté.           

Le pastel

Changement de sujet et changement de technique.

Le sujet : Victor a reproduit une peinture orientaliste, non identifiée. La seconde moitié du XIX° connait un engouement des peintres pour ces lumières venues d'ailleurs.

Le pastel à ce stade nécessite une belle maîtrise de l'application des couleurs, des plus claires et lumineuses au plus sombres et contrastantes.

Quelques traits et "hop" les palmiers se détachent sur un ciel azuréen. Quelques touches et nait un personnage tapis à l'ombre d'une falaise.

 Victor a du apprendre le pastel au côté de François Germain Léopold TABAR dont il se dit l'élève au salon de 1888

Lavis sur dessin apparent

Encore un dégradé de lavis, mais celui-ci laisse voir à dessin le croquis initial à la mine de plomb.

Il s'agit d'une scène pastorale dans une vallée langroise chère à l'enfant du pays.

Dessins aquarellés

Les portes de Langres et les fortifications ont été ses modèles préférés

A gauche "la Porte des Moulins"

Dessous "La Porte Sous-Murs" ou "Porte Henri IV"

Esquisse et aquarelle "La Porte Saint Didier" en 1853

Le dessin aquarellé est l'exacte reproduction de l'esquisse à laquelle il a donné vie par un jeu d'ombres et un personnage.

Scènes de genre en tout genre

Dans la douceur de ces paysages Victor PETIT aime à témoigner de la vie du milieu du 19° s. comme ces lavandières ou ce pêcheur. Les ciels, la végétation, les reflets dans l'eau et les attitudes sont saisis au plus juste.

En pleine période impressionniste notre artiste reste dans une ligne classique issue de ses apprentissages et de la photographie. Il ne suggère as, il représente.

On devine la méthode. Des croquis et dessins sur le terrain, peut-être même des clichés et de la peinture en atelier…

Pour étayer notre hypothèse sur la méthode nous avons une preuve incontestable ci dessous avec la photographie de 1859 et la toile, grand format (110x90 cm) représentant la "Promenade Blanchefontaine" à Langres.